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MAIRIE - 2 place Jasnin
37240 La Chapelle-Blanche-Saint-Martin
Tél : 02 47 59 62 13
mail : accueil@lachapelleblanchesaintmartin.fr


► Informations

0uverture de la mairie 

Lundi :09h00-12h30 / 13h30-17h00
Mardi : 09h00-12h30
Mercredi : 09h00-12h30
Jeudi : 09h00-12h30
Vendredi : 09h00-12h30/13h30-16h00

Permanence du maire et des adjoints de 10h à 12h, le samedi, sur rendez-vous à prendre auprès du secrétariat de mairie.

 Agenda

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Permanence du maire et des adjoints de 10h à 12h, le samedi, sur rendez-vous à prendre auprès du secrétariat de mairie.

La prochaine réunion du conseil municipal se tiendra à la mairie le mardi 15 octobre 2024 à 20h30.

Patrimoine

Calvaire du cimetière

Du XVIIè ou XVIIIè siècle. C’est un ossuaire créé lors du transfert de l’ancien cimetière situé à l’emplacement de l’actuelle place Jasnin au cimetière actuel. Il présente un pilier curieux formé de tambours de pierre de diamètre décroissant, soulignés d’une légère moulure. Classé Monument historique.





Calvaire près du café de la gare

1936. C’est l’un des derniers calvaires de mission érigés dans le canton. 

Le monument a été détruit lors d'une tempête en 2017.





 

 

 

Chemin Louis XI

C’est un chemin pavé sur lequel s’appuie presque toute la frontière est de la commune. C’est sans doute la voie romaine passant à Manthelan et au Louroux. Est-ce là le chemin que Louis XI empruntait pour aller de Loches à Grillemont, d’où son nom ?

Chemins de Saint-Martin ou Via Sancti Martini

Relie Szombathely en Hongrie (Saint Martin y serait né en 316) à Candes-Saint-Martin (où il est en mort en 397) soit 2500 Km.

Incorporé au programme « Les Itinéraires Culturels du Conseil de l’Europe » en 2005, il relie des villes européennes qui se partagèrent la vie de Saint Martin ainsi que celles qui possèdent un patrimoine architectural important lié à son culte. Le Centre Culturel Européen Saint-Martin est le maître d’œuvre du projet de la « Bande verte et citoyenne » qui veut faire du chemin de Saint-Martin un chemin du XXIè siècle : un exemple éthique, social et environnemental, un lieu de partage entre locaux et passants. La signalétique en est bien particulière : borne directionnelle « D st M » et l’emblème européen c’est-à-dire « le pas de Saint Martin ». C’est l’empreinte d’un pied nu et l’évocation du manteau que l’on peut voir sur les monuments dédiés au saint dont l’église de La Chapelle-Blanche-Saint-Martin.

Église


Possède une nef unique du XIIè siècle
, reprise en 1520 au moment où la façade fut contrefortée et ses ouvertures refaites. Le chœur du XIIIè siècle est flanqué de deux collatéraux : celui du nord avec petits chapiteaux romans est de la même époque, tandis que le méridional est du XVIè. Le chevet est plat et la voûte moderne.




On y trouve de beaux vitraux, une cuve baptismale du XVè, une Pietà du XVè, des restes de peintures murales du XVIè représentant entre autres Sainte Radegonde, des statues en plâtre moulé du XIXè. Elle est classée à l’Inventaire supplémentaire.

 

Fontaine Saint-Martin

Lieu de miracles de Saint Martin. Elle est visible à Monfouet (après le hameau de Cosnier) où une croix la surmonte

 Lieu de dévotion, on y amenait les enfants faibles et peu développés et on adressait des prières au saint. Des pèlerinages s’y rendirent jusque vers les années 1950.                                                                                                                                

Grillemont


Château des Xè, XVè, XVIIIè et XIXè siècles. Du château du Xè, on ne sait pas grand chose sinon que le seigneur en était Geoffroy de Grillemont. Vers les débuts de l’an 1200, il appartient à Barthélémi Payen qui faisait partie de la famille des fondateurs de l’ordre du Temple. Est-ce en souvenir que l’une des tours est appelée tour des Templiers ? 

En 1464, il est acquis par Bertrand de Lescoët qui y entreprend d’importants travaux afin d’en faire une imposante forteresse. François Balthazar Dangé d’Orsay en devient adjudiciaire en 1739 et y apporte de profondes transformations pour en faire une demeure au goût du jour. Il abat le donjon, crée de grandes ouvertures (la légende dit qu’il fit percer autant de fenêtres et de portes que de jours dans l’année ; 97 paraît plus près de la réalité). A l’intérieur, il fait faire un grand salon de musique (17 m de long / 8 m de large) et une très belle cage d’escalier qui ont été classés Monuments Historiques. Le début du XIXè siècle voit défiler les propriétaires. Hippolyte Collineau, armateur à Nantes, fait l’acquisition d’une partie du domaine en 1798. Il le cède ensuite à Louis-Auguste Pilté, négociant à Orléans. En 1828, ce dernier échange Grillemont avec Marie François Joseph Goujon, comte de Gasville contre son domaine de Tracy dans le Calvados ; il devient failli sans doute en partie à cause de ses investissements dans la betterave sucrière. C’est une carcasse vide, inhabitée depuis quelques années, qui est vendue aux enchères emportées par Gérasime Lecointre en 1850. Son fils, Pierre, chargea l’architecte Charles Guérin de Tours de mettre les bâtiments en état.

Site Internet : https://www.chateau-de-grillemont.com

 

L'Harmonium


L’harmonium est un instrument de musique à vent, à anches libres, à clavier et à soufflerie. La réserve d’air est alimentée par une pompe à pied ; l’air est insufflé (dans les modèles français) ou aspiré (dans les instruments de facture allemande, américaine ou anglaise).

Les tous premiers apparaissent au début du XIXème siècle.

Henri Christophe et Etienne Louise sont des facteurs reconnus qui ont apportés de nombreuses améliorations en particulier sur les graves et les aigües.

Ils ont été médaille d’or à l’exposition universelle de 1889.

 

Mouton ou "Joug"


Contrepoids situé au-dessus de la cloche, souvent fait avec des pièces de bois rarement des pièces métalliques. Il n’y en a pas forcément. S’il n’y en a pas, cela change le lancer, c’est-à-dire la façon de mouvoir le battant et son rythme.

 

Peintures murales

L’église de La Chapelle-Blanche-Saint-Martin renferme des peintures murales datant du début du XVIè siècle, époque à laquelle les Lescouët, seigneurs de Grillemont, entreprirent d’importants travaux d’agrandissement et d’embellissement de leur château ainsi que de l’église dont ils étaient les patrons fondateurs. De cette époque, il subsiste trois vestiges ayant résisté à l’usure du temps et surtout au changement de mode qui a conduit à cacher les fresques sous un enduit.

En partant du côté droit du maître autel on peut voir :

Saint Abdon que la Légende dorée associe à saint Sennen. Tous deux, habitants de Cordou, furent conduits et martyrisés à Rome pour avoir inhumé les chrétiens que l’empereur Decius y suppliciait. « Cela se passait vers l’an du seigneur 253 ». 

Sainte Radegonde, deuxième reine de France par son mariage avec Clotaire 1er, fils de Clovis. Très pieuse, ne supportant pas la vie de cour et la barbarie de son mari, elle réussit à s’en séparer. Dès lors elle mena une vie de prière et de charité dans l’abbaye qu’elle fonda à Poitiers. 



Le dict des trois morts et des trois vifs : scène morale et non macabre assez communément représentée aMoyen-Age. Trois jeunes chevaliers menaient une vie de luxure, de paresse et de cruauté. Un jour, à la chasse, ils se trouvent devant trois squelettes représentation de la noirceur de leur âme. Saisis et bouleversés, ils rentrent chez eux et changent de comportement du tout au tout.

Ces fresques ont été restaurées en 2017 ce qui a permis de les sauver et de les identifier.
Restauration : Sabine de Freitas de l’Atelier du Passé Présent à Chenonceaux (atelier.passepresent@laposte.net)
Financement :
comité des fêtes 4137 euros
DRAC Centre - Val de Loire : 1743 euros

PIETÀ

Ou Vierge de Pitié, a été découverte par l’abbé Marcault et les fabriciens dans une niche de l’église en 1902, niche emmurée vers
1570 lors des guerres de religions. La Chapelle-Blanche était occupée par les protestants (il y avait un cimetière protestant près de l’ancienne gare) et la ville fortifiée de Ligueil par les catholiques. Ce serait une œuvre du sculpteur tourangeau Michel Colombe (XVè). Elle a été restaurée en 1994 et remise dans sa disposition d’origine. Elle est classée Monument historique.

Pierre d'attente

Ou « pierre des morts ». Elle se trouve à droite du porche.

On y déposait les cercueils des défunts afin qu’ils soient bénis par le prêtre avant de pénétrer dans l’église. En sortant, le cortège empruntait la voie de gauche (les mariages et baptêmes utilisaient celle de droite).

 

Puits

Près de l’église et du presbytère. En pierre de tuffeau, il date du Moyen-âge et fut longtemps puits communal.

Statues de saint Pierre et saint Marc

Ce sont certainement des statues originales. Elles semblent provenir du même atelier tout comme le saint Pierre de l’ancien presbytère de Vou et les saint Pierre, saint Paul et saint Martin de l’église de Ligueil.

Ce saint Pierre et ce saint Marc sont de probable acquisitions de l’abbé Baranger, curé de La Chapelle-Blanche-Saint-Martin dans les années 1830 avant d’être curé de Ligueil qu’il dota des trois statues précitées en 1838.

Elles sont en plâtre modelé et polychromé.

Saint Pierre était le protecteur du village dont la création remonte au Xè siècle et se nommait alors San Petri Capellae. Ce n’est qu’au XIIIè siècle qu’il a pris le nom de Capella Alba.

Saint Marc faisait, dans la paroisse de La Chapelle-Blanche, l’objet d’une dévotion ancienne. Un autel lui était dédié dans l’église paroissiale et la petite chapelle située au nord de la nef est décrite comme étant celle de saint Marc en 1853.

Ces deux statues ont été restaurées en 2016 par Delphine BIENVENUT de Charentilly.(delphebienvenut@hotmail.com)
Financement :
Comité des Fêtes de La Chapelle-Blanche-Saint-Martin : 3.582 euros
DRAC  Centre Val-de-Loire : 1.194 euros

 

Tableau de l'ange gardien

Ce tableau est la copie d’un tableau de l’artiste italien Domenico Feti  ( l’original se trouve au musée du Louvre à Paris) exécutée vers 1860 par Aglaé Laurendau. C’est une peinture à l’huile sur toile.

Il semblerait qu’il existait, bien avant la Révolution, un tableau de l’ange gardien si abîmé qu’après étude il a été jugé préférable de faire faire une copie plutôt que de le restaurer. Il décorait un autel de l’ange gardien qui aurait  été situé un temps dans la Chapelle nord.

Ce tableau a été restauré en 2015 par Marc PHILIPPE de Fondettes (ateliermarcphilippe@gmail.com)
Financement :
Comité des Fêtes de La Chapelle-Blanche-Saint-Martin : 6.583,50 euros
DRAC Centre – Val de Loire : 2.194,50 euros

 

Village

Le lieu est peuplé depuis très longtemps. On y a découvert des outils de pierres taillées datant du néolithique (4000 à 3000 av. JC). La très belle hache en pierre taillée trouvée à la Petite-Croix est conservée au musée préhistorique du Grand-Pressigny. Le premier village remonte au Xè siècle et se nomme San Petri Capellae. Au XIIIè siècle il prend le nom de Capella Alba. C’est en 1918 que, par décision préfectorale, il devient La Chapelle-Blanche-Saint-Martin afin de le différencier de ce qui devient concomitamment La Chapelle-sur-Loire. Quoiqu’il en soit, Saint Martin figure dans le nom de 240 communes en France.

Grand Pressigny : http://www.prehistoiregrandpressigny.fr/

Vitraux

Posés en 1904, ils ont été exécutés par un célèbre atelier de Tours : Lobin maître verrier dont on trouve des créations dans environ 650 églises, chapelles et cathédrales en France. Ils ont été financés grâce à un legs Fenneteau et des donations anonymes.

         

Le vitrail central ou vitrail des paralytiques relate un miracle survenu alors que la châsse de Saint Martin passait près d’une fontaine proche de Montfouet. Des rayons en sortirent qui guérirent deux paralytiques qui y demandaient l’aumône. Privés de leur gagne-pain, ils s’enfuirent. Comprenant qu’ils ne pouvaient dissimuler leur guérison, ils publièrent hautement le miracle et invitèrent à louer Saint Martin. Ils portèrent leurs béquilles à l’église. C’est alors que des signes se produisirent ; les arbres verdirent et fleurirent bien que l’on fut en hiver. Ce miracle est-il à l’origine de ce qu’on appelle « l’été de la Saint-Martin » ?                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                             


Le vitrail de droite ou vitrail des repentis. Alors qu’il évangélisait du côté de la ferme de La Varenne, Saint Martin fut attaqué par des muletiers et blessé. Une fontaine jaillit qui lava ses blessures. Un violent orage éclata qui fit comprendre aux bandits leur sacrilège. Ils vinrent se repentir et le Saint les bénit. Depuis, des pierres rouges rappelant le sang de Saint Martin marquent encore la fontaine.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                             

                                                                          

Vitrail de gauche ou Saint Martin et le diable. Saint Martin évangélisait au carroir de Jodel (entre Le Louroux et Bossée), lorsque, juché dans un poupe (peuplier), le diable le nargua et fit tomber une grosse branche pour le tirer de sa méditation. Le Saint grimpa dans l’arbre, scia les branches tant et si bien que le diable tomba et s’enfuit.





Mémoire et Patrimoine en Ligueillois

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