Permanence du maire et des adjoints de 10h à 12h, le samedi, sur rendez-vous à prendre auprès du secrétariat de mairie.
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Permanence du maire et des adjoints de 10h à 12h, le samedi, sur rendez-vous à prendre auprès du secrétariat de mairie.
La commune possède ses registres paroissiaux depuis 1674, ses registres de délibérations municipales depuis 1793, les comptes de la « fabrique » c’est-à-dire de l’Église jusqu’à la séparation de l’Église et de l’État en 1905, tous les numéros du recueil administratif d’Indre-et-Loire depuis 1815. C’est en 1794 que les registres paroissiaux ont été remis à la municipalité ainsi que ceux des bans, naissances, mariages et décès par le curé Lambert Marchau. Elles ont été exploitées vers la fin du XXè siècle par Mme Janvier.
Les gueules à la barre d’or, au château du lieu, à l’église du lieu à un évêque bénissant, le tout d’argent, rangé en bande et brochant.
Au fil des ans les chemins (et l’église) apparaissent comme le souci récurrent de la commune. La Révolution, en supprimant la corvée pour l’entretien des chemins sans créer de système de remplacement, n’a provoqué qu’un accroissement de leur dégradation tant dans les campagnes que dans les bourgs. Jusqu’en 1824, le problème apparaît régulièrement dans les délibérations, problème auxquels s’ajoutent les fossés non curés et encombrés de matériaux, les riverains qui empiètent sur la voie, les cadavres d’animaux non évacués, etc. Ce n’est qu’à cette date qu’est votée au niveau national une loi sur les chemins qui stipule l’obligation d’en faire la reconnaissance et la classification. De plus leur confection, leur réparation et leur entretien sont à la charge des communes ; les frais engagés sur devis sont répartis par imposition entre les habitants (qui peuvent payer en espèces ou en nature : journée de travail ou charrois). Leur largeur conforme doit être de 6 mètres. Fin 1824, le premier état des chemins de La Chapelle-Blanche en dénombre 7 dont la longueur totale est de 18,514 km. En 1836, il y avait déjà 10 km de chemins supplémentaires.
La Touraine est réputée pour avoir un climat doux et tempéré. Cela n’exclut pas des excès de la nature ; voici quelques exemples :
L’entretien de l’église (le temple pendant la Révolution) a toujours été un gros souci financier d’autant plus que son abandon à l’état de ruine ou sa destruction aurait entrainé la classification de La Chapelle-Blanche en hameau et donc sa réunion à une autre commune. Encore en 1800 : pas de village sans église. Souvent votées, les réparations ont été bien souvent repoussées ou faites à minima. A partir de la Révolution puis selon les régimes, il fut souvent interdit de sonner les cloches. Décision difficile à vivre à une époque où montres et horloges étaient rares et où leurs tintements rythmaient les jours et les heures. En mai 1900, l’abbé Marcault demande l’installation d’une nouvelle cloche mais en juin la foudre tombe sur le clocher et rend l’opération impossible. S’ensuivirent de longues années de chicaneries qui impliqueront la commune, l’archevêché, le préfet, la fabrique (conseil de paroissiens assidus), qui verront l’installation de la fameuse cloche en 1912 et se termineront par le départ de l’abbé en 1921.
En 1789, les cultures sont le bled (blé), l’orge, le méteil (blé et seigle semés ensemble), le seigle, l’avoine et le chanvre. Dans les jardins on trouve des pois, fèves, raves, choux, navets et quelques de carottes. Les pommes de terre sont alors peu connues. On élève des chèvres, quelques vaches, beaucoup de moutons, des cochons et de la volaille. Les plus aisés ont des chevaux et des bœufs. La chèvre, élevée en petite quantité en Indre-et-Loire depuis longtemps, ne prit toutes ses lettres de noblesse qu’à partir de 1922 quand, à l’initiative de M. de Lussac et de M. et Mme Lecointre qui désiraient améliorer la qualité du cheptel local, des wagons arrivèrent de Savoie avec des chèvres alpines. C’est cette race que l’on voit désormais dans tous les élevages qui de « complément de ferme à la charge des grands mères », devint élevage à part entière avec sélection, contrôle laitier et surtout promotion du fameux fromage de Sainte-Maure. Au milieu du XIXè siècle, le comte de Gasville, alors propriétaire de Grillemont, s’est lancé dans la culture de la betterave à sucre. Dans les importants bâtiments qui existaient alors au Fay, dont un petit château, la betterave subissait un premier traitement puis était convoyée en tombereau dans le nord où se passait la fin du processus sucrier. Les tombereaux revenaient avec du charbon. Ce circuit le conduisit à la faillite. Le chanvre a longtemps été cultivé dans la plupart des fermes. Si sa plantation dans les chenevières et son rouissage étaient sans danger, son broyage à chaud après passage au four a été à l’origine de nombreux incendies. En 1802, le Conseil a été amené à prendre des mesures de sécurité très strictes et à responsabiliser les cultivateurs.
Roche sédimentaire déposée par la mer il y a 10 millions d’années, riche en coquilles brisées, utilisée comme amendement des terres argileuses. Les falunières sont les carrières d’où on les extrait. Notre région de Touraine en est riche. La comtesse Pierre Lecointre et son fils Georges, par ailleurs auteurs d’ouvrages qui font autorité sur le sujet, constituèrent une très belle collection de faluns aujourd’hui donnée à la faculté d’Orléans et au musée du Grand-Pressigny. Une petite partie a été conservée et est présentée au château, dans un musée qui a été inauguré officiellement en 1994 par notre député, notre conseiller général et notre maire.
Déposé en 1907 auprès de la Société Centrale Canine - ce qui en fait un des plus vieux - l’affixe de Grillemont est celui d’un élevage réputé principalement pour ses lévriers puis ses whippets. Une sélection rigoureuse et un entrainement strict de 6 à 7 km quotidiens sur route et des galops d’essai sur piste en firent, eux et leurs descendants, des champions tant dans l’Hexagone qu’en Europe. Ce souci d’entrainement conduisit à aménager un cynodrome qui fut amélioré au cours des ans jusqu’à remplir les critères nécessaires pour obtenir son homologation. Cette homologation permet d’y organiser des compétitions de haut niveau et des courses à pari mutuel.
Le premier recensement connu date de 1687 et fait état de 237 feux soit environ 1000 habitants. De 1800 à 1900, le chiffre se maintient à un peu plus de 900. Il passe sous les 900 à partir de 1910. Le recensement de 1936 dénombre 770 habitants dont, pour la première fois, des étrangers (19 polonais, 1 portugais, 1 tchèque). Après 1975, la population descend sous les 700 habitants pour dépasser à nouveau ce chiffre au début de ce millénaire. En 1926, les archives font état de 826 habitants dont 1 chef de gare, 1 porteuse de dépêches, 2 facteurs, 1 garde-champêtre, 2 débits de tabac, 5 aubergistes, 1 boucher, 1 boulanger, 3 charpentiers, 1 menuisier, 1 bourrelier, 1 charron, 1 coiffeur, 2 cordonniers, 2 sabotiers, 8 couturières, 1 lingère, 6 épiciers, 1 marchand de grains, 1 horloger, 1 fabricant d’huile de noix, 2 hôteliers, 4 maçons, 2 maréchaux ferrants, 1 marchand d’œufs, 1 marchand de porcs, 1 marchand de veaux.
En l’an 1990, le conseil municipal a accepté une donation d’une somme de 20 000 F sur 30 ans faite par M. Achille Faucheux. Les intérêts de cette somme placée seront versés à hauteur de 1 500 F à une jeune fille contractant un mariage devant le maire de la commune. Le choix de celle-ci devait être guidé, autant que faire se peut, par les principes suivants : jeune fille originaire de La Chapelle-Blanche, recueillie par les services de l’Assistance Publique, aux ressources modestes et ayant fait preuve de son mérite. Condition annexe : la commune s’oblige à entretenir la tombe de M. Faucheux et à la fleurir pour la Toussaint et les Rameaux. Aujourd’hui, l’argent étant déprécié et les taux de placements n’étant plus ce qu’ils étaient… fin de la Rosière.
Mairie de La-Chapelle-Blanche-Saint-Martin - 2 place Jasnin, 37240 La Chapelle-Blanche-Saint-Martin
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