Permanence du maire et des adjoints de 10h à 12h, le samedi, sur rendez-vous à prendre auprès du secrétariat de mairie.
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Permanence du maire et des adjoints de 10h à 12h, le samedi, sur rendez-vous à prendre auprès du secrétariat de mairie.
La région a été touchée par ces guerres dont les bastions ennemis se faisaient face de part et d’autre des vallées. Il y eu des exactions de la part des deux camps. En Touraine, les protestants incendièrent bourgs, églises, fermes et chaumières. C’est la raison pour laquelle, en 1564, le Chapitre Collégial de Tours fit abattre la forêt de Saint-Martin (qui couvrait la partie est de La Chapelle-Blanche) afin de réparer ces dégâts. Ce sont les cahiers de doléances de 1789 qui demandèrent que ces terres laissées depuis en broussailles, soient mises en état pour être cultivées. « Ce serait donc les 11 et 12 septembre 1569 que serait venue à Grillemont une troupe de Huguenots qui auraient tiré les plombs et mitrailles qui entourent la meurtrière des oubliettes, tour de Louis XI ». (CF : « Histoire des guerres de religion à Loches et en Touraine »).
La Chapelle-Blanche n’a pas vécu cette période dans la terreur. N’était la conscription qui retenait au loin (quand ils revenaient) les hommes aptes au travail, les réquisitions multiples d’animaux de traits et d’attelage, tissus, couvertures, nourritures, etc., dont la population, assez pauvre dans son ensemble, a beaucoup souffert, il n’y a pas eu d’atrocités. Toutefois, la guillotine a fonctionné à Loches, Preuilly, Chinon et Tours et il semblerait que 22 personnes aient ainsi été exécutées dans le sud de la Touraine.
Elles ont vidé les communes des hommes valides. Les appelés restaient de 5 à 6 ans en campagne. Beaucoup ne revenaient pas ou mouraient dans les hôpitaux faute de soins. En 1804 il y avait 20 militaires dans la commune. Ce chiffre passe à 29 en 1807 et à 34 en 1813. À cette date on recensait 48 veuves. De multiples réquisitions se sont ajoutées à ces épreuves.
Les cuirassiers blancs prussiens occupent La Chapelle-Blanche du 28 février au 7 mars 1871. Ils font une dépense de 945 Francs en pain, viande, fourrage, avoine, paille, sans compter les 16 hommes et 18 chevaux installés au château.
La Chapelle-Blanche souffrit de cette longue guerre. Elle perdit 45 de ses enfants et 38 revinrent blessés ou malades. Énigme inexpliquée : le monument aux morts du cimetière comporte 45 noms, celle posée dans l’église seulement 37 !
La Chapelle-Blanche-Saint-Martin s’est trouvée sur un des axes empruntés par les réfugiés qui fuyaient devant l’ennemi. Dès septembre 1939, ce fut l’exode vers la Touraine des différents ministères évacuant de Paris personnel et archives. Grillemont fut réquisitionné pour y loger le ministère du Commerce, section des Marques et Brevets. Une trentaine de personnes occupèrent les ¾ du château sans eau (sauf la cuisine et une salle de bain), sans électricité au 2è étage, sans chauffage hormis des poêles à bois : il fit moins 20° l’hiver 39-40. Les 21, 22 et 23 juin 1940, arrivèrent les motocyclistes allemands puis l’Intendance, l’artillerie avec 500 chevaux. Avec l’établissement de la ligne de démarcation, Grillemont fut à nouveau en grande partie réquisitionné et devint caserne de douaniers allemands (jusqu’à une trentaine) de février 1941 à février 1943. Durant cette période, 846 personnes furent emprisonnées dans ce qui s’appelait officiellement « l’annexe de prison départementale de Grillemont», avant d’être transférées vers Tours et des destins variés. Ce sont les religieuses de la clinique Saint-Gatien, à son tour réquisitionnée, qui leur succédèrent.
Mairie de La-Chapelle-Blanche-Saint-Martin - 2 place Jasnin, 37240 La Chapelle-Blanche-Saint-Martin
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